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robert brasillach - Page 5

  • Lucien, Robert, Pierre-Antoine et les autres...

    Les éditions Auda Isarn publient d'ici la fin du mois une anthologie d'articles tirée de la célèbre, et sulfureuse, revue Je suis partout, qui regroupait avant-guerre les plumes les plus talentueuses de la droite révolutionnaire (pour reprendre la terminologie de Zeev Sternhell) : Lucien Rebatet, Robert Brasillach, Pierre-Antoine Cousteau, Georges Blond, Claude Roy, Jean Fontenoy. Un ouvrage, préfacé par Philippe d'Hugues, qui viendra utilement complété l'étude qu'avait consacrée Pierre-Marie Dioudonnat à ce journal : Je suis partout - 1930-1944 (La Table ronde, 1987).

     

     

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    "On l’attendait depuis 68 ans ! Une anthologie de près de 700 pages des meilleurs articles (politiques, culturels) de l’hebdomadaire Je Suis Partout, couvrant toute l'histoire du journal (de 1932 à 1944). Retrouvez Robert Brasillach, Lucien Rebatet, Pierre-Antoine Cousteau, Céline, Henry de Montherlant, Jacques Perret, Thierry Maulnier, Lucien Combelle, Jean Azéma et bien d’autres signatures prestigieuses. Avec, cerise sur le cake, une cinquantaine de dessins (notamment du génial Ralph Soupault)."

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  • Bardèche, l'impénitent...

    «Je crois que le monde moderne est une entreprise de dénaturation de l'homme et de la création. Je crois à l'inégalité parmi les hommes, à la malfaisance de certaines formes de la liberté, à l'hypocrisie de la fraternité. Je crois à la force et à la générosité. Je crois à d'autres hiérarchies que celle de l'argent. Je crois le monde pourri par ses idéologies. Je crois que gouverner c'est préserver notre indépendance, puis nous laisser vivre à notre gré.»

     

    Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection «Qui suis-je ?», un Bardèche, sous la plume de Francis Bergeron. Beau-frère et ami de Robert Brasillach, professeur de littérature et balzacien éminent, Maurice Bardèche est devenu après la guerre la figure de l'intellectuel fasciste. Francis Bergeron, déjà auteur de plusieurs ouvrages dans cette collection -  Béraud (2003), Léon Daudet (2007), Monfreid (2009), Saint-Loup (2010), Hergé (2011) - revient sur ce personnage au parcours singulier...

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    "Normalien jusqu'au bout des ongles, professeur sans élèves, politique sans militants, fasciste autoproclamé, quand tous les vrais fascistes étaient morts et quand ce qualificatif n'était plus qu'une injure... L'histoire de Bardèche, c'est d'abord l'histoire d'une extraordinaire amitié, d'une amitié littéraire et politique, d'une amitié d'hommes, aussi. Robert Brasillach a littéralement illuminé la jeunesse de Bardèche. Dans la seconde partie de sa vie, Bardèche a en quelque sorte essayé de payer sa dette. Son oeuvre de mémoire et de réhabilitation, c'est la poursuite de cette amitié, d'un dialogue par-delà la mort. Il y a ensuite son travail de type universitaire sur Balzac et Stendhal. Bardèche a renouvelé en profondeur le regard que l'on portait sur ces deux géants de la littérature. Si Bardèche n'avait pas été embarqué par les soubresauts de l'histoire, il ne resterait que cela, mais cela resterait. Enfin, l'aspect le plus controversé : c'est le Bardèche révisionniste. Il serait facile de passer rapidement sur ses pamphlets et de rejeter dans la nuit de l'oubli sa revue Défense de l'Occident. Pourtant, ses exercices de «lecture à l'envers de l'histoire », comme il les appelait lui-même, font partie des points les plus détonants de son discours. Ils démontrent son courage tranquille et ne peuvent que susciter l'admiration. Le scandale, qu'on le veuille ou non, est moins dans les propos et les écrits de Bardèche que dans l'interdiction de pouvoir les tenir, aujourd'hui. Bardèche avait osé braver ces tabous, en son temps, ce qui lui valut la prison."

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  • Un éducateur pour les Européens ?...

    Les éditions Pardès viennent de publier Homère - Guide des citations, un ouvrage réalisé par Olivier Meyer. Ce dernier, journaliste de profession est déjà l'auteur chez le même éditeur d'un guide des citations de Nietzsche. 

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    "Se réapproprier Homère, c'est renouer avec le fil de la tradition européenne grâce auquel l'Europe redeviendra une vraie civilisation et ne sera plus seulement un Marché commun. «Si nous n'avions jamais connu ni les péchés de Sodome, ni les chimères de l Égypte et de Babylone», disait Goethe, Homère «serait resté notre Bible». Et, de fait, à l'époque de la Grèce classique, les écoliers apprennent à lire et à écrire avec lui, récitant: «Homère n'est pas un homme, c'est un Dieu.» Tout au long de sa vie, le Grec ancien se réfère à Homère qu'il connaît par coeur comme à un code de valeurs aristocratiques guidant son action au quotidien. Voilà le secret, le coeur, de ce que les modernes appelleront le «miracle grec». Selon la célèbre formule de Platon, Homère est «l'éducateur de la Grèce». Il ne tient qu'a nous qu'il redevienne l'éducateur de l'Europe. Les citations réunies dans ce guide sont tirées de l'Iliade et de l'Odyssée, dans la fidèle traduction de Leconte de Lisle. Classées par thème (de A comme Action à V comme Virilité), elles constituent un viatique pour l'excellence européenne; à l'image d'Alexandre le Grand qui ne se séparait jamais de son exemplaire de l'Iliade. Dans ce Guide des citations d'Homère, l'auteur n'a qu'une ambition: redonner à l'aède grec sa première place aux yeux des Européens; renouant alors avec leur plus longue mémoire, leurs livres sacrés, l'Iliade et l'Odyssée, ils redeviendront un peuple jeune à la vitalité créatrice d'avenir."

    «Au commencement de la poésie de notre race, il y a Homère.» Robert Brasillach

    «Homère est pour moi le maître en courage et en sérénité.» Marcel Conche 

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  • Vingt minutes pour la mort...

    Philippe Bilger, avocat général à la Cour d'appel de Paris et esprit libre,  animateur du blog Justice au singulier, vient de publier Vingt minutes pour la mort – Brasillach : le procès expédié aux éditions du Rocher. Il revient ainsi sur un épisode emblématique de l'épuration judiciaire qui a vu la condamnation à mort pour intelligence avec l'ennemi de l'écrivain et journaliste Robert Brasillach.


     

     

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    "Le 6 février 1945, Robert Brasillach, journaliste et écrivain de renom, était fusillé pour intelligence avec l'ennemi. Philippe Bilger ne revient pas sur sa culpabilité mais retrace le parcours intellectuel de ce personnage sulfureux. Il met en lumière les ressorts intimes de l'écrivain collaborateur, les raisons tantôt explicites, tantôt obscures de ses dérives. Surtout, il pointe la justice expéditive qui a présidé au procès de cet intellectuel qu'il rejuge en sa qualité d'avocat général. Car on peut accabler Brasillach autant qu'on veut, rien ne parviendra à justifier cette froide résolution mise en oeuvre par une cour d'exception. Ambiguïté de la magistrature, lacunes de l'accusation, limites de la défense, dignité de l'accusé à l'audience, responsabilité de l'intellectuel en temps de guerre, antisémitisme et fureurs de l'Histoire, peine de mort programmée, grâce refusée : sans réhabiliter Brasillach, Philippe Bilger se fraye un chemin dans le maquis de cette destinée tragique et s'interroge : comment condamnerait-on Brasillach aujourd'hui ?

    Parler de Brasillach, écrire sur lui, le lire, le défendre, introduire de la nuance dans la folie de l’Histoire, le charger mais autrement, refuser qu’on induise de son exécution la preuve implacable de la trahison alléguée, tenter sans arrogance ni provocation d’inventer un chemin qui ne soit ni de haine ni de complaisance : autant de démarches et de regards qui, pour n’être pas approuvés, méritent d’être tentés, éprouvés. Brasillach demeure un mort à manier avec précaution, un écrivain à aimer avec retenue et un journaliste politique à détester sans limite. Fusillé à un âge où l’avenir est immense devant soi.

    Une cohorte de jeunes gens s’est trouvé des familiarités avec ce violent, ce doux, avec cette grâce et cette fureur. Avec cet être plein de contradictions."

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